Venoize, village
Extrait de la carte IGN
Extrait du plan du comté de Sancerre, conservé aux Archives Nationales, 1674 ; plan schématique mais soulignant bien l’importance du village à cette époque.
Extrait du plan du comté de Sancerre, conservé au Château de Chantilly. Ce plan a été dessiné par Nicolas Lallemant, dans les années 1670, pour le prince de Condé, comte de Sancerre. La limite du comté passe entre Bué et Venoize excluant cette dernière de la mouvance comtale
Extrait du cadastre de 1819
Plan de situation d'après le cadastre de 1988. Pour accéder à un dossier, cliquer sur l'intitulé.
Désignation
Dénomination : village
Parties constituantes : maisons ; fermes ; colombier ; établissements viticoles
Ce village, situé à moins d’un kilomètre au nord du chef-lieu communal, occupe le fond de la vallée et les premières pentes du coteau, à l’ouest. L’implantation des bâtiments, en alignement le long des axes routiers ou perpendiculairement à ces derniers est ancienne. Le bâti a été toutefois transformé, en particulier depuis les années 1960. Un certain nombre de bâtiments est à l’abandon et quelques constructions récentes sont venues s’intercaler sur des parcelles autrefois agricoles, atténuant l’impression de groupement de l’habitat en « quartiers » distincts, portant les noms de Caroux, Enclos du colombier, le Rioux ou les Bordelons (cadastre de 1819)… Actuellement, comme dans le village de Bué, les établissements viticoles sont nombreux et leur volume modifie l’aspect du village, autrefois composé d’un habitat modeste. Les routes et chemins anciens ont cependant été conservés, malgré une inadaptation flagrante à la taille et la fréquence des transports routiers.
Dénomination : village
Parties constituantes : maisons ; fermes ; colombier ; établissements viticoles
Localisation
Références cadastrales : 1988 AT
Ce village, situé à moins d’un kilomètre au nord du chef-lieu communal, occupe le fond de la vallée et les premières pentes du coteau, à l’ouest. L’implantation des bâtiments, en alignement le long des axes routiers ou perpendiculairement à ces derniers est ancienne. Le bâti a été toutefois transformé, en particulier depuis les années 1960. Un certain nombre de bâtiments est à l’abandon et quelques constructions récentes sont venues s’intercaler sur des parcelles autrefois agricoles, atténuant l’impression de groupement de l’habitat en « quartiers » distincts, portant les noms de Caroux, Enclos du colombier, le Rioux ou les Bordelons (cadastre de 1819)… Actuellement, comme dans le village de Bué, les établissements viticoles sont nombreux et leur volume modifie l’aspect du village, autrefois composé d’un habitat modeste. Les routes et chemins anciens ont cependant été conservés, malgré une inadaptation flagrante à la taille et la fréquence des transports routiers.
Historique
Siècle(s): 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
Commentaire historique : Venoize est attesté en 1170 et tenu en fief par Etienne de Vennoise en 1285. Jusqu’au 17e siècle, ce fief dépend de la seigneurie des Aix d’Angillon et ne se trouve pas dans la mouvance du comté de Sancerre. Au cours du 17e siècle, il est rattaché à la seigneurie de Bué, alors possession de la famille de la Motte-Chapelle. Cette dernière cède ses deux fiefs buétons au Chapitre de Saint Etienne de Bourges en 1724.
Ce village de vignerons, par sa situation au cœur d’un territoire voué à la culture de la vigne depuis des siècles, a toujours eu une certaine importance. A vocation exclusivement agricole, sans école et sans commerce et n’ayant pas le statut de chef-lieu paroissial, il s’est pourtant souvent positionné en rival de Bué. Remarquablement situé, il attire aujourd’hui les résidences secondaires, tout en conservant sa vocation viticole.
Siècle(s): 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
Commentaire historique : Venoize est attesté en 1170 et tenu en fief par Etienne de Vennoise en 1285. Jusqu’au 17e siècle, ce fief dépend de la seigneurie des Aix d’Angillon et ne se trouve pas dans la mouvance du comté de Sancerre. Au cours du 17e siècle, il est rattaché à la seigneurie de Bué, alors possession de la famille de la Motte-Chapelle. Cette dernière cède ses deux fiefs buétons au Chapitre de Saint Etienne de Bourges en 1724.
Ce village de vignerons, par sa situation au cœur d’un territoire voué à la culture de la vigne depuis des siècles, a toujours eu une certaine importance. A vocation exclusivement agricole, sans école et sans commerce et n’ayant pas le statut de chef-lieu paroissial, il s’est pourtant souvent positionné en rival de Bué. Remarquablement situé, il attire aujourd’hui les résidences secondaires, tout en conservant sa vocation viticole.
Nature de la protection M.H. :
Sans
Observation
Village vigneron, d’implantation médiévale, peu modifié dans ses structures.
Date de l’enquête
2004
Vue du village, carte postale, début 20e siècle