Analyse de l’habitat
Sur les 96 maisons recensées par l’Insee en 1999, 35 ont été repérées ou sélectionnées lors de l’enquête menée en 2002 par le service de l’Inventaire. Les 61 édifices non pris en compte sont soit postérieurs aux années 1950, limite chronologique imposée dans le cadre de cette étude, soit trop transformés pour être analysables, soit non visibles lors de l’enquête.
D’après l’Insee, plus de 78% du parc bâti est antérieur à 1915 mais comme pour toutes les communes du sud du canton, cet habitat n'est jamais antérieur au 19e siècle à quelques exceptions près et il est, en majorité des cas, modifié.
Cette commune où la petite propriété dominait (et domine encore), comptait en 1823 128 maisons, chiffre qu'elle n'a jamais atteint par la suite ; il s'agissait de maisons élémentaires à une seule pièce et pour 35 d'entre elles avec pour tout éclairage une simple porte à double battant ! Ces maisons modestes ont aujourd'hui disparu mais 10 logis, ne se composant que d'une seule pièce, ont été cependant repérés lors de l'enquête de 2002 ; ils datent tous du 19e siècle mais font parfois partie d'alignements plus anciens.
Le nombre relativement important de logis plus vastes à double pièces en façade stigmatise le renouveau de la construction au 3e quart du 19e siècle en particulier dans le bourg, qui augmente d'une dizaine de maisons entre 1861 et 1891. Les maisons à étage, au nombre seulement de 5, soulignent le caractère rural de ce chef lieu paroissial.
Les logis avec bâtiments d'exploitation sous le même toit (type" ferme bloc à terre ") peu nombreux sur la commune, se répartissent dans des hameaux comme les Rames. On ne dénombre que 3 fermes à cour ouverte encore analysables.
Les mises en œuvre de la construction sont les mêmes que sur les autres communes limitrophes : moellons de calcaire extraits localement, chaînage en pierre de taille (1), les encadrements de bois sont exceptionnels. Les toits sont à longs pans avec pignon couvert de tuile plate et de tuile mécanique ou d'ardoise pour les constructions de la fin du 19e siècle. Les accès au grenier sont toujours en façade par des portes situées au-dessous de la corniche.


(1)
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